Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, bois, vidéo projection. En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection.
En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection. En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection.
En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection. En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection.
En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection. En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation bipartite, 650 vêtements, tissu, miroir, bois, vidéo projection.
En collaboration avec Naama Bar-Or

Installation au Hanut 31, lieu d’art indépendant de Tel Aviv, en collaboration avec l’artiste Naama Bar-Or.

Expérience de la trame sans la couture, de la sérialité dans la différence, Flesh Light met en parallèle deux espaces : l’un saturé, l’autre presque vide. L’étouffement des piles de vêtements est le pendant d’une flamme : de ce qui a besoin d’oxygène pour exister.
De quoi une œuvre a-t-elle besoin pour advenir? De sa condition de monstration, de sa mise à disposition du regard, de sa valeur? Les questions de l’art comme marchandise, de l’exposition et de sa finalité, trouvent dans une vitrine, lieu public sans public, un lieu d’affichage, ou de démonstration.

Le cube, figure géométrique stable par excellence, est porteur de son contraire, une flamme insaisissable. Il est composé d’une stratification de tissu, standardisation de l’image parallèle des piles de vêtements, dont les différences de couleurs et de matières endossaient l’apparence d’une diversité de natures. Le tissu est certainement la matière exogène le plus en contact avec notre corps : une fonction de peau sur la peau lui a été dévolue, en même temps que la prise en charge de nos systèmes de représentation de soi. Ce surplus, dont la forme n’est généralement pas le lieu de notre propre détermination, reste un perpétuel, désirable et parfois obsédant, objet d’indéfinition. La possession accumulative réifie l’identité par le désir, que la flamme, dévorant l’objet fini qu’est le cube de tissu, consume – sans effet.